Pour aller dans le sens d’un mouvement queer et trans révolutionnaire, que nous, non blanc.he.s en France, souhaitons construire, nous avons besoin de rompre avec une approche purement identitaire qui menace tous les mouvements d’émancipation.
L’intérêt de la pensée matérialiste, au contraire d’une approche purement identitaire, c’est de comprendre que cette situation répond aux besoins du capitalisme et n’est pas le simple résultat d’une idéologie anti trans qui se corrige par des discours, voire même des actions coups de poings contre la transphobie.
Nous espérons que les mobilisations contre la loi travail dans lesquelles beaucoup de queer et trans non blanc.he.s s’impliquent déjà, un peu partout, et sans forcément être lien, puissent être l’occasion de construire des espaces de réflexion entre nous qui aboutiront ensemble à déboucher sur des pistes de luttes radicales.