A l’occasion du procès de ce 10 janvier à Gap contre deux personnes accusées d’aide au passage illégal à la frontière franco-italienne, ce texte écrit collectivement propose une analyse qui essaie de sortir de l’approche humanitariste qui prédomine sur la question...
Nous en sommes maintenant aux appels qui auront lieu au cours de cette année à Grenoble, la situation n’a pas franchement changé, l’analyse tient toujours. Ces procès sont permanents, partout en France et tout au long de l’année, des individus se retrouvent face à l’Etat en raison de leur situation et cela durera tant que le capitalisme et ses frontières resteront en vigueur.
Nous vous proposons de se retrouver lors de ces journées, non pas pour soutenir, mais pour s’organiser et attaquer ce système qui isole et précarise. Ramène ce que tu veux, ta lutte, ta bouffe, tes flys, ta déter ou juste ta personne. Les premières dates des jugements en appel (suite au procès qui ont eu lieu à Gap) seront les 2 et 24 octobre pour des maraudes, le 28 pour le squat de Gap, et d’autres arriveront (7 de briançon, génération identitaire), et bien évidemment tous les procès qui ont lieu tous les jours à Grenoble et qui détruisent des vies.
Les procès ne sont pas des problèmes individuels mais bien des problèmes collectifs que l’Etat choisit d’individualiser pour nous diviser.