Table ronde avec Ardashir, Baqer, Barnard, Houssam, Julie & Olivier
violences policières, les situer pour mieux y résister
La police étant censée incarner à l’intérieur d’une société le monopole de la violence légitime, il ne saurait exister de police sans violence, légitime ou non. Mais personne ne peut avoir le dernier mot sur « les » violences policières depuis sa seule expérience propre. Qu’est-ce qui a changé depuis l’instauration de l’état d’urgence ? L’intensité, les cibles, les techniques de répression, l’articulation avec l’institution judiciaire ? L’autonomisation croissante du corps policier ou de nouvelles consignes politiques ? Et qu’est-ce qui n’a pas changé ? Nul ne peut en être assuré individuellement. Du même coup, nul ne peut connaître non plus d’avance les meilleurs moyens et les meilleures stratégies pour y résister. Avant donc de pouvoir en parler, il faut pouvoir s’en parler, écouter comment toutes celles et ceux qui les subissent, y résistent, voire les provoquent, depuis les dernières manifestations contre la loi travail ou depuis bien plus longtemps, épisodiquement ou quotidiennement, peuvent partager un savoir et des formes de luttes à la fois toujours communs et toujours particuliers. Les violences policières émergent d’une expérience collective qui ne peut d’abord s’éclairer que par une intelligence collective. C’est pourquoi nous avons voulu écouter débattre avec nous et entre eux des acteurs très différents : des militants et des réfugiés, des racisés et des blancs, des hommes et des femmes, dont le point commun est d’abord d’avoir expérimenté dans leurs corps ces formes de violence. En particulier, nous avons invité à participer à cette table ronde Barnard et Julie, membres du MILI (Mouvement Inter Luttes Indépendant) ; Houssam, membre de La Chapelle Debout !, collectif solidaire des migrant.es à Paris ; Ardashir, membre du même collectif et originaire d’Iran ; Baqer, migrant venant d’Afghanistan et Olivier, militant à la CGT.
Analyses
Entretien avec Aurélie, sœur d’Angelo Garand abattu par le GIGN
« ON SE LAISSERA PAS FAIRE ».
Interview d’Aurélie, soeur d’Angelo Garand, abattu par le GIGN en mars dernier pour n’être pas rentré en prison après une permission.
Article paru dans l’envolée le 27 juillet 2017.
http://lenvolee.net/entretien-avec-aurelie-soeur-dangelo-garand-abattu-par-le-gign/
http://lenvolee.net/entretien-avec-aurelie-soeur-dangelo-garand-abattu-par-le-gign/
L’État élimine les agriculteurs
Refusons les normes ! Evitons les balles ! Jérôme Laronze a été tué par les gendarmes le 20 mai 2017. Au delà du dégoût provoqué par ce meurtre, nous sommes nombreux à nous reconnaître dans son combat contre l’hyper-administration de nos vie en général et de l’agriculture en particulier. Continuons ensemble la lutte contre la gestion par les normes. C’est le sens de ce texte du Collectif d’agriculteurs contre les normes.
les mouvements qui ont secoué les prisons entre juillet et octobre 2016
L’article qui suit est extrait du N°45 du journal l’Envolée. Il revient sur les nombreux mouvements qui ont secoué les prisons entre juillet et octobre 2016… dans l’indifférence quasi générale. Dehors, ça bouge ; dedans ça bouge… mais rien entre les deux, ou si peu.
Le procès en appel du jugement rendu le 10 mars contre les personnes accusées de la mutinerie à la prison de Valence en novembre 2016 à été sanctionné par des condamnations hallucinante : 5 ans fermes pour chacun des inculpés. Le procès en appel d’un des inculpés à lieu le 14 juin au TGI de Grenoble.
Abolissons la police, ayons à la place une pleine égalité sociale, économique et politique
Article de Mychal Denzel Smith du 23 mai 2016 (The Nation), traduit en français pour le site Etat d’exception.