Un génocide est en cours à Gaza depuis plus d’un an. Israël ne dispose pas de ressources suffisantes sur son territoire pour réaliser seul ce génocide et est dépendant de l’aide apportée par ses alliés occidentaux. En soutenant militairement et diplomatiquement Israël, la France participe activement à ce génocide colonial tout en favorisant la militarisation croissante de notre société
Grenoble est un des centres français majeurs de recherche et de production dans le domaine de l’armement. De nombreuses entreprises (Caterpillar, STMicro, Lynred, Thalès...) et start-ups produisent et conçoivent dans la métropole grenobloise des pièces d’armes, composants électroniques, solutions informatiques à destination de l’armée génocidaire israélienne. Par exemple, le D9 est un bulldozer Caterpillar que l’armée sioniste utilise dans la destruction de Gaza. Des pièces de rechange des trains de roulement sont produites sur le site de Grenoble. A ce jour la direction de Caterpillar n’a toujours pas apporté des preuves que ces pièces n’étaient pas envoyées en Israël.
Des partenariats sont également noués entre des start-ups et centres de recherche grenoblois et israëliens. Ainsi, ST Micro a fondé à Tel Aviv un programme d’accélérateur de start up où ils se présentent comme ambassadeurs de la french tech en Israël.
Aujourd’hui, le lien entre activités civiles et militaires est ténu, et l’armée s’inspire des innovations civiles. Les biens à double usage désignent des produits susceptibles d’avoir une utilisation tant civile que militaire. Ainsi les entreprises de microélectronique, de photonique, d’aérospatial ou encore d’« intelligence » artificielle sont susceptibles de développer des technologies utilisées et exportées à des fins militaires.
La guerre se fabrique près de chez nous et notre pouvoir d’action consiste à empêcher toute forme de soutien (matériel, technique, financier, symbolique) à Israël.
Alors enfourchons nos vélos le 8 février pour :
• découvrir et s’informer sur les entreprises de l’armement et autres croque-morts de Grenoble
• participer à des actions symboliques devant leurs sièges
• visibiliser nos revendications et remettre dans le débat public la question de l’armement
• renforcer notre pouvoir d’agir : se déplacer sur les « lieux de pouvoirs » et apprendre à les connaître est une première étape !
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