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- Soutien aux 4 de grenoble suite aux plaintes de l’UNI
- Suite à l’arrestation de 4 jeunes, rassemblement de soutien pour exiger la libération de nos camarades, perquisitionnés et mis en garde à vue suite à des plaintes de l’UNI.
C’est donc un message clair qu’envoie Macron pour inaugurer son nouveau quinquennat : la poursuite de la répression des militant.es d’extrême-gauche et d’antifas, ou plus largement, celle.ux que les médias aiment à qualifier "d’islamogauchistes".
Dès lundi 25 avril, vers 6h à Grenoble, 4 jeunes de 16 à 23 ans, étudiant.es et lycén.nes, ont été perquisitionné.es puis envoyé.es en garde à vue suite à des plaintes de militants de l’UNI (et adhérents LR), bien connu comme étant un syndicat étudiant de droite réac. Ces arrestations font suite à une bagarre qui a eu lieu après des provocations de l’UNI envers des antifas, il y a une semaine dans le centre de Grenboble. L’affaire a été évidemment largement relayée et montée en épingle non seulement par la droite et Pécresse mais aussi par l’extrême-droite, prouvant encore une fois leur complicité dès qu’il s’agit de défendre des valeurs nationalistes et libérales.
Il est important de rappeler les méthodes d’intimidation de plus en plus assumées de l’UNI Grenoble, qui non seulement a perturbé plusieurs meetings durant la campagne des présidentielles, de Ruffin, Artaud ou Poutou mais surtout ne cesse de provoquer des militant.es afin de susciter des réactions. Leur stratégie de victimisation et d’instrumentalisation a pour but de déformer la réalité pour émouvoir sur les réseaux sociaux et de faire le jeu du gouvernement qui cherche à dissoudre tout potentiel groupe antifa et/ou militant.
Plusieurs organisations ont réagi vite en début de semaine en diffusant un communiqué, afin de demander la libération des 4 jeunes interpellé.es. Une centaine de personnes est venue en soutien lundi et mardi soir, aux cris de "militer n’est pas un crime". C’est lors du deuxième rassemblement qu’iels ont été libéré.es vers 18h après une trentaine d’heures de garde à vue, avec une convocation au tribunal le 27 juin et le 7 juillet, poursuivi.es pour "violence en réunion avec ITT de moins de 8 jours".
Restons mobilisé.es !
Ci dessous le communiqué signé les familles soutenues par une trentaine d’organisations ainsi de nombreuses personnalités, dont Taha Bouhafs, Philippe Poutou, Mathilde Larrere, Olivier Besancenot, etc...
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