Bienvenue à la bibliothèque féministe entre 16h30 et 19h30
La bibliothèque féministe est un endroit où il est possible de venir découvrir et emprunter des bouquins autour de cette thématique.
On y trouve des romans qui racontent des histoires de meufs de toutes sortes : renforçantes, réalistes, de science fiction, d’amour (lesbien et hétéro), des polars, poétiques, qui font peur ou qui passionnent.
On y trouve aussi énormément de théorie féministe classée par thématique : croisement des luttes et des oppressions, lesbianisme, anti-racisme, histoire, LGBTQI, enfermement (prison, psychiatrie), éducation, art, corps, santé, travail du sexe, etc.
C’est aussi des documents sonores (émissions de radio, compiles de musiques, CD) et des vidéos.
Et aussi des BD à consulter sur place et un archivage de revues.
A la BAF, il y a aussi un infokiosque avec un gros stock de brochures féministes.
La bibliothèque c’est l’occasion d’emprunter ou de rendre des livres, c’est l’occasion de discuter ensemble des livres et de leurs sujets, de feuilleter les bouquins, de les découvrir en buvant un thé chaud (ou autre chose !).
C’est à la BAF, 2, chemin des alpins (quartier du clos d’or, près du croisement des rues alliés et stalingrad).
plus d’infos sur https://labaf.org
Un mot sur la non-mixité
A la BAF, certains évènements se passent en « non-mixité » ou « mixité choisie » selon les axes / thématiques abordées (par exemple, entre meufs/gouines/trans/pédés). En effet notre société est empreinte de rapports de domination (patriarcat, racisme, norme hétérosexuelle, validisme, etc.). Nous nous retrouvons donc par moments entre personnes cibles d’une oppression particulière afin d’échanger, lutter, (re)prendre du pouvoir, de l’espace, s’amuser… Ceci dans la même logique où les salarié⋅e⋅s ne s’organisent pas avec leurs patron⋅ne⋅s pour lutter contre leur exploitation.
Article « La non-mixité, une nécessité » de Christine Delphy dans Les mots sont importants : http://lmsi.net/La-non-mixite-une-necessite
Un mot sur le langage non-sexiste
Le langage habituel est sexiste dans le sens où « le masculin l’emporte » (il suffit d’un homme…). Nous choisissons d’écrire, le plus souvent possible, avec un langage non-sexiste.
Par exemple, on pourra écrire que tel évènement s’adresse à touTEs, ou s’adresse à tou·te·s (nous ne voulons pas mettre le féminin entre parenthèse), ce qui signifiera que tel évènement s’adresse à toutes et tous.
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