Le "virage à gauche" latino-américain des années 2000 a soulevé beaucoup d’espoirs dans une planète de plus en plus gagnée par le néolibéralisme. Du Venezuela de Chávez, en passant par l’Argentine des Kirchner, la Bolivie d’Evo Morales, le Brésil de "Lula" et Dilma, l’Equateur de Correa, le Nicaragua de Daniel Ortega, l’Uruguay de "Pepe" Mujica et Tabaré Vasquez, le Paraguay de Lugo jusqu’au Salvador de Funes et Sánchez Cerén, ces différents gouvernements représentent (ou ont représenté) des expériences très diverses et variées, mêlant partis politiques et mouvements populaires, tout en signifiant une volonté de changement social et d’autonomie de la région vis-à-vis des grandes puissances mondiales.

Cependant, les vents d’espoir qu’ils ont soulevés paraissent retomber et diverses formes de contestations se manifestent dans plusieurs de ces pays...
Fin de cycle ? Fin de cycle ? Crises politiques, recul des avancées populaires et démocratiques, questionnement du modèle extractiviste, nouvelles luttes sociales et environnementales, élection de Donald Trump aux Etats-Unis... Pour y voir plus clair, le CIIP invite Franck Gaudichaud, Maître de conférences en Études latino-américaines à l’Université Grenoble-Alpes et co-président de l’association France Amérique Latine. Il publie également un dossier de presse "Où va l’Amérique latine ?"
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