8 janvier, 8 février, 8 mars, Féministes de Grenoble, regroupons-nous pour imaginer et construire des actions !
« Nous exigeons que la France cesse immédiatement de vendre des armes à Israël. La cause palestinienne est une cause féministe, car elle incarne la lutte pour la liberté, la dignité et la justice pour toustes. Dénonçons, perturbons, occupons. Nos luttes sont liées : désarmons le fémonationalisme et le pinkwashing, en Israël comme en France, et construisons une solidarité féministe véritablement
internationaliste. » Tribune de l’Assemblée féministe Paris Banlieue
Depuis plus d’un an, un génocide est en cours à Gaza et s’étend avec l’offensive au Liban. Afin de justifier ses crimes, l’armée israélienne récupère la cause féministe : glorification de l’implication des femmes dans l’armée, lancement d’une unité d’élite 100 % féminine… La militarisation des femmes est présentée comme un symbole d’émancipation, alors même que les femmes et minorités de genre palestinien.nes sont tuées, violées, violentées, humiliées, emprisonnées, privées des conditions matérielles les plus élémentaires.
En soutenant militairement et diplomatiquement Israël, la France participe activement à ce génocide colonial tout en favorisant la militarisation croissante de notre société.
Grenoble est un des centres français majeurs de recherche et de production dans le domaine de l’armement. De nombreuses entreprises (Caterpillar, STMicro, Lynred, Thalès...) et start-ups produisent et conçoivent dans la métropole grenobloise des pièces d’armes, composants électroniques, solutions informatiques à destination de l’armée génocidaire israélienne. Des partenariats sont noués entre des start-ups et centres de recherche grenoblois et israëliens.
La guerre se fabrique près de chez nous et notre pouvoir d’action consiste à empêcher toute forme de soutien (technique, financier,matériel, symbolique...) à Israël.
Participons à cette vague de mobilisation féministe, qui dans le monde entier appelle au désarmement du génocide comme à Naarm en Australie le 11 septembre, où des milliers de personnes fortes d’un front unitaire ont bloqué le salon de l’armement.
En France, suite à la tribune de l’AG féministe Paris-Banlieue pour la manifestation du 8 octobre, des collectifs féministes et anti-armement de Marseille appellent à une manifestation ou action tous les 8 du mois jusqu’au 8 mars.
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