Dans le cadre des 13èmes rencontres sur la traite négrière et l’esclavage organisées par le CTNE
A la découverte des rues « coloniales » de Grenoble… pour les décoloniser !
Les noms de rue d’une ville racontent l’édition locale du « roman national » : pour l’essentiel une histoire d’hommes, de dominations, de guerres, de sanglantes conquêtes coloniales, de patrons profiteurs et de politiciens corrompus. Le « roman national », en tant que récit de la prétention française à une superpuissance mondiale, est l’expression d’une France coloniale et impérialiste qui exclut de ses pages le témoignage des peuples génocidés, des classes asservies, des femmes exploitées…
Le discours du « roman national » rejette dans l’ombre et dans l’oubli les résistances historiques qui ont combattu l’hégémonie du capitalisme impérialiste.
Contribuer à réhabiliter les figures résistantes et à rétablir la vérité sur les « hauts faits » historiques de la France impérialiste, tel sont les missions pratiques et urgentes du camp décolonial dans sa dénonciation du racisme d’État. Moment pédagogique de citoyenneté critique, la « Décolonisons les rues de Grenoble » propose de rétablir les voix rebelles bâillonnées et de déshonorer les icônes corrompues de l’Histoire officielle en révélant la duplicité de leurs motivations et de leurs actes.
Org ; Survie / CTNE / Contrevent
Pour plus d’information : http://www.ciip.fr/spip.php?article1262
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