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Contre la répression, pour le droit de manifester : défendons nos libertés

Soirée d’information et de témoignages

Refusons la dérive répressive !

Manifestations empêchées, dispositifs policiers démesurés, provocations policières, humiliations, perquisitions, gardes à vue, comparutions immédiates, gazages et matraquages systématiques, évacuations violentes, nassages, tirs tendus de LBD ou Flash-ball et de grenades de désencerclement, et plus de 5 500 interpellations, avec pour résultat près de 2 700 blessé·es, certain·es mutilé·es, de très nombreuses détentions préventives, plus de 1 000 condamnations, dont de nombreuses très lourdes

Cette répression et cette criminalisation visent des gilets jaunes, mais aussi des lycéen·nes, des habitant·es des quartiers populaires, des sans-papiers et réfugié·es, des étudiant·es, des sans-logis, des syndicalistes, des humanitaires, des militant·es du mouvement social et environnemental, comme à Bure (perquisitions, saisies de matériels personnels)
La nouvelle loi proposée par le gouvernement récemment votée, porte de lourdes menaces sur des libertés fondamentales. Après avoir introduit dans le droit commun certaines pratiques propres à l’état d’urgence, ce gouvernement franchit un cap en conditionnant le droit de manifester à une autorisation préalable, en contrôlant l’accès aux manifestations (interdiction de manifester, assignation à résidence, fouilles et palpations à l’entrée des manifestations), en fichant les manifestant·es hors de tout contrôle judiciaire. De plus l’État rendrait tout manifestant responsable des dégradations, même commises par d’autres… Le principe selon lequel le droit de manifester est la règle et son interdiction l’exception, se trouve ainsi renversé. C’est une fuite en avant autoritaire et policière face à des revendications qui persistent pour plus de respect et plus de justice économique, sociale et environnementale

Ensemble, exigeons :

  • L’arrêt immédiat de la criminalisation de l’action syndicale, humanitaire, environnementale ou associative et de celle des gilets jaunes
  • L’abrogation du projet de loi « répression » de Macron-Philippe-Retailleau contre le droit de manifester et des lois liberticides qui ont banalisé l’état d’urgence
  • L’abandon des poursuites et l’amnistie des manifestant·es et des militant·es condamné·es
  • La fin de l’impunité des violences policières et la recherche des responsabilités à tous les niveaux de la chaîne de commandement
  • L’interdiction des armes mutilantes dites « intermédiaires » (Flash-ball, grenades de désencerclement ou assourdissantes)
  • Une prise en compte des revendications démocratiques, sociales, fiscales et environnementales portées par les mouvements populaires.

Premiers signataires : CGT, CIIP, CNT, CSRA, EELV, Ensemble, La FI, FSU, JC, LDH, Ligue des Femmes pour la Paix et la Liberté, NPA38, PCF38, PG 38, Réseau de
lutte contre le fascisme (RLF) Isère, SAF, Solidaires, Sortir du nucléaire Isère, UNEF,
UNL…

jeudi 14 mars 2019

Soirée d’information et de témoignages : Contre la répression, pour le droit de manifester, défendons nos libertés

19h30 - 21h30

Soirée d’information et de témoignages

Avec Serge Slama, des militants victimes de la répression, le collectif, le SAF

Refusons la dérive répressive !

Manifestations empêchées, dispositifs policiers démesurés, provocations policières, humiliations, perquisitions, gardes à vue, comparutions immédiates, gazages et matraquages systématiques, évacuations violentes, nassages, tirs tendus de LBD ou Flash-ball et de grenades de désencerclement, et plus de 5 500 interpellations, avec pour résultat près de 2 700 blessé·es, certain·es mutilé·es, de très nombreuses détentions préventives, plus de 1 000 condamnations, dont de nombreuses très lourdes

Cette répression et cette criminalisation visent des gilets jaunes, mais aussi des lycéen·nes, des habitant·es des quartiers populaires, des sans-papiers et réfugié·es, des étudiant·es, des sans-logis, des syndicalistes, des humanitaires, des militant·es du mouvement social et environnemental, comme à Bure (perquisitions, saisies de matériels personnels)
La nouvelle loi proposée par le gouvernement récemment votée, porte de lourdes menaces sur des libertés fondamentales. Après avoir introduit dans le droit commun certaines pratiques propres à l’état d’urgence, ce gouvernement franchit un cap en conditionnant le droit de manifester à une autorisation préalable, en contrôlant l’accès aux manifestations (interdiction de manifester, assignation à résidence, fouilles et palpations à l’entrée des manifestations), en fichant les manifestant·es hors de tout contrôle judiciaire. De plus l’État rendrait tout manifestant responsable des dégradations, même commises par d’autres… Le principe selon lequel le droit de manifester est la règle et son interdiction l’exception, se trouve ainsi renversé. C’est une fuite en avant autoritaire et policière face à des revendications qui persistent pour plus de respect et plus de justice économique, sociale et environnementale

Ensemble, exigeons :

  • L’arrêt immédiat de la criminalisation de l’action syndicale, humanitaire, environnementale ou associative et de celle des gilets jaunes
  • L’abrogation du projet de loi « répression » de Macron-Philippe-Retailleau contre le droit de manifester et des lois liberticides qui ont banalisé l’état d’urgence
  • L’abandon des poursuites et l’amnistie des manifestant·es et des militant·es condamné·es
  • La fin de l’impunité des violences policières et la recherche des responsabilités à tous les niveaux de la chaîne de commandement
  • L’interdiction des armes mutilantes dites « intermédiaires » (Flash-ball, grenades de désencerclement ou assourdissantes)
  • Une prise en compte des revendications démocratiques, sociales, fiscales et environnementales portées par les mouvements populaires.

Premiers signataires : CGT, CIIP, CNT, CSRA, EELV, Ensemble, La FI, FSU, JC, LDH, Ligue des Femmes pour la Paix et la Liberté, NPA38, PCF38, PG 38, Réseau de
lutte contre le fascisme (RLF) Isère, SAF, Solidaires, Sortir du nucléaire Isère, UNEF,
UNL…

Maison de l’Avocat (45 rue Pierre Semard, Grenoble)

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