Communiqué de presse de Solidaire Isère
Si la grève n’est pas générale cela ne signifie pas que le mouvement touche à sa fin comme voudrait le faire croire le pouvoir. Au contraire, il est en train de prendre de nouvelles formes et de s’étendre. Rarement avons-nous vu autant de formes d’expressions si variées, dynamiques, festives et combatives : flashmobs, chorégraphie, retraites aux flambeaux, chants militants qui deviennent des hymnes à la résistance.
Des secteurs entiers restent mobilisés et continuent à exiger le retrait du projet de réforme. Le rejet reste massif, et il se conjugue à d’autres mobilisations : avec la dénonciation de réformes comme celle du bac, contre la dégradation des conditions de travail comme dans les hôpitaux, pour de meilleurs salaires dans des entreprises privées...
La contestation est générale, à l’image de celle des Gilets jaunes, des révoltes qui embrasent les quatre coins du globe de l’Algérie au Chili de l’Irak au Liban. Femmes, jeunes, travailleur.es avec ou sans emplois, nous rejetons toutes et tous ce système capitaliste fait pour une poignée de nanti-es, qui détruit la planète et paupérise les peuples.
La violence de la répression atteint aussi des sommets de brutalité policière et étatique. Cette débauche de violence est très inquiétante à ce titre et montre la crise complète de légitimité du pouvoir.
Les salarié-es des transports de la Ratp promettent, le 17, jour de l’ouverture des débats du projet de loi sur les retraites à l’Assemblée, un lundi noir à Paris. Le 20 février il faudra à nouveau nous mobiliser massivement pour cette journée de grève interprofessionnelle. Mais dans les mois qui viennent il faudra monter en masse à Paris pour nous faire entendre des députés LREM, allons les chercher !!!
Macron, Veran, Chalas votre vieux monde s’écroule et vous ne le voyez même pas !
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