Chauffeur si t’es champion, remplis, remplis ... Chauffeur, si t’es champion remplis les caisses de grève !
Ce lundi 20 Mars à 7h30 environ, une cinquantaine de personnes entrent sur l’autoroute au niveau du péage de Voreppe pour une nouvelle action "Péage gratuit" afin de dénoncer le passage en force du gouvernement sur la réforme des retraites à travers le 49.3. Il s’agissait aussi et surtout de montrer que,
malgré l’adoption du projet, la lutte doit se poursuivre à travers un seul mot d’ordre : TOUT BLOQUER !

Renforcer et soutenir le mouvement social

L’action au niveau du péage de Voreppe a permis, comme prévu, un large soutien aux caisses de grève (900e récoltés) et à également participé à cette tactique de blocage, comme l’atteste le ralentissement de la circulation provoqué au niveau du péage et les longues files de voitures en conséquence.
Cette initiative s’est jointe aux autres blocages organisés sur certains lieux de travail ainsi qu’aux barrages filtrant ayant eu lieu à divers en droits de l’agglomération ce lundi matin (comme à Saint-Egrève ou au pont d’Orxford).

Notre solidarité contre leur monde

Cet énième "Péage gratuit" organisé depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites avaient donc vocation à soutenir les grévistes mobilisés par l’action mais aussi financièrement. Les barrières du péage ont ainsi été maintenues levées et un prix libre a été demandé aux automobilistes
afin de soutenir les caisses de grève. Plutôt que de donner de l’argent aux entreprises d’autoroute qui, malgré des profits records, ne cessent de faire augmenter leur tarif, il semble préférable de soutenir la grève reconductible entamé dans de nombreux secteurs.

Malgré l’ambiance bon enfant de l’action, la gendarmerie a décidé de l’interrompre violemment après une quarantaine de minutes et un camarade a été arrêté (placé en garde-à-vue et perquisitionné). A l’heure ou nous écrivons ses lignes nous n’avons pas beaucoup plus d’informations, mais une chose est sûre : Malgré les tentatives grotesques de répression nous ne reculerons pas d’un pouce car l’arrêt de l’économie et l’intensification du mouvement est la seule chose qui forcera le gouvernement à reculer.