Publier

[Ahwahnee] Projection de "L’homme a mangé la terre"

Projection de "l’homme a mangé la terre" de Jean-Robert Viallet (2019 - arte )
19H : Repas Vegan Prix Libre
20h30 : Projection

Synopsis : De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l’anthropocène (ou l’ère de l’Homme) et de la déterioration continue de la planète.

Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique.

Liaisons dangereuses
En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme.

Le Lieu : Ahwahnee est un lieu qui appartient à la mairie de Grenoble. Il été laissé à l’abandon pendant presque 30 ans, mais, en 2016, un collectif de squatteureuses a décidé d’y habiter.
Il y a une salle de spectacle/sport, une salle de lecture/atelier et une salle de répétition, ainsi qu’une bibliothèque et une zone de gratuité. Il y a également des espaces réservés à la vie quotidienne des habitant.e.s et du collectif. Le collectif anime ponctuellement des activités culturelles, des festivals, des séminaires, et des ateliers de partage de savoirs-faire. Les activités se déroulent à prix libre pour les rendre accessibles à tou.te.s.
Si vous aimeriez nous rendre visite, participer à la vie du lieu, ou, éventuellement, proposer une animation, n’hésitez pas à venir faire notre connaissance !

106 Rue des alliés - Grenoble
monokeros[at]riseup.net

lundi 20 mai 2019

[Ahwahnee] Projection de "L’homme a mangé la terre"

19h00 - 22h00

Projection de "l’homme a mangé la terre" de Jean-Robert Viallet (2019 - arte )
19H : Repas Vegan Prix Libre
20h30 : Projection

Synopsis : De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l’anthropocène (ou l’ère de l’Homme) et de la déterioration continue de la planète.

Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique.

Liaisons dangereuses
En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme.

Le Lieu : Ahwahnee est un lieu qui appartient à la mairie de Grenoble. Il été laissé à l’abandon pendant presque 30 ans, mais, en 2016, un collectif de squatteureuses a décidé d’y habiter.
Il y a une salle de spectacle/sport, une salle de lecture/atelier et une salle de répétition, ainsi qu’une bibliothèque et une zone de gratuité. Il y a également des espaces réservés à la vie quotidienne des habitant.e.s et du collectif. Le collectif anime ponctuellement des activités culturelles, des festivals, des séminaires, et des ateliers de partage de savoirs-faire. Les activités se déroulent à prix libre pour les rendre accessibles à tou.te.s.
Si vous aimeriez nous rendre visite, participer à la vie du lieu, ou, éventuellement, proposer une animation, n’hésitez pas à venir faire notre connaissance !

106 Rue des alliés - Grenoble
monokeros[at]riseup.net

Ahwahnee (106 rue des alliés
Grenoble)

Publier/Participer !

Comment publier sur CRIC?

CRIC n’est pas un collectif de rédaction, c’est un outil participatif et collectif qui permet la médiatisation d’articles que vous proposez. La proposition d’articles se fait à travers l’interface privée du site. Quelques infos rapides pour comprendre comment être publié-e !
Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous le faire savoir
via le mail : contactcricgrenoble[at]mediaslibres.org