Dans le cadre du mouvement social contre la réforme des retraites de 2023, un manifestant a subi un harcèlement policier acharné. Interpellée de manière musclée en amont d’une des manifestations afin de l’empêcher de participer à celle-ci, le camarade est placé en garde à vue où il subit diverses violences. La police et le parquet en assument même une partie dans le dossier juridique.

La répression se poursuit maintenant sur un plan judiciaire. Un premier procès en octobre condamnait sévèrement la personne malgré un dossier vide et en son absence, les droits de la défenses complètement bafoués. En première instance le procureur avait demandé 3 mois prison ferme et il avait été condamné à 3 mois de de prison avec sursis et une amende conséquente. Nous avons fait appel de cette décision injuste et arbitraire.

Ce procès n’est fondé sur aucune base juridique, il est purement politique, dans le but d’effrayer les manifestant.es qui luttent dans un contexte social fascisant. Ne nous laissons pas intimider par la répression, ne les laissons pas nous isoler. Face aux agissements du procureur et de la police, la réponse de la rue et du mouvement social dans son ensemble est indispensable.

Soyons nombreux-euses, visibles, bruyant-e-s et déterminé-e-s à venir soutenir notre camarade, le 2 juillet 2024 devant le tribunal judiciaire, place Firmin Gauthier à partir de 13h 30.

On a fait ce mouvement social ensemble, face à la répression on reste ensemble !