Un an.
Un an bientôt que nous vivons enfermé.e.s, isolé.e.s, contrôlé.e.s. Un an bientôt que pour une guerre contre un ennemi invisible nous subissons des consignes sous le poids de la peur, la culpabilité. Pour les plus précaires, sous la menace de se voir couper le budget bouffe mensuel, pour un masque mal mis ou une absence d’attestation. Pour les habitant.e.s des banlieues, sous la menace d’une sortie qui peut se transformer à tout moment en bavure.
