En France, l’industrie nucléaire et les pouvoirs politiques qui la soutiennent révisent à la baisse les normes et les règlements établis pour protéger les populations, comme cela a déjà été fait au Japon.
Fukushima, c’est nous !
Le sort des victimes de l’accident de Fukushima Daiichi sera le nôtre. La France a élevé, comme le Japon, le taux de radioactivité acceptable sans évacuation après un accident nucléaire de 1 à 20 mSv par an ! Ça sera comme à Fukushima. Nous sommes orientés vers l’acceptation de la catastrophe nucléaire, en évitant au maximum l’évacuation des populations, et en privilégiant le maintien des activités économiques dans les territoires contaminés.
Le code de connexion à Zoom sera envoyé à l’adresse électronique saisie.
Le discours officiel est que l’être humain peut cohabiter avec les radiations. La responsabilité de la radioprotection est désormais transférée de l’État aux individus. Chacun doit se débrouiller dans un environnement contaminé selon le principe de « résilience » individuelle. Dans ce contexte, il nous semble important de revenir sur le terrain et d’écouter les voix des victimes. Ce sont des voix de résistance et non de résilience.
https://www.youtube.com/watch?v=NdrGF_GXGbc&t=1s
Après la diffusion d’une courte vidéo d’extraits de témoignages, nous bénéficierons des interventions en direct de Bruno Chareyron (conseiller scientifique de la CRIIRAD) et d’Akiko Morimatsu (coprésidente de la coordination nationale des plaignants en procès contre TEPCO et l’État Japonais). Mme Morimatsu a également plaidé auprès du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, pour leur droit fondamental à vivre avec leur famille dans un environnement sain. Un temps d’échanges avec les intervenants sera enfin proposé.
Plus de détail sur le blog de Nos Voisins Lointains 3.11 : https://nosvoisinslointains311.home.blog/2024/02/26/catastrophe-nucleaire-les-populations-sacrifiees/?fbclid=IwAR3RkAt2AMrRznUmZRR1LCGnpUHd-F1tRqb4t9IKO7YhaE3IEFNx0V-4oSc
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