Depuis plusieurs années, les mêmes femmes de chambres et équipiers travaillent au Campanile de Bussy Saint-Georges. Illes ont eu 3 sociétés successives comme employeurs, toutes sous-traitantes de cet hôtel appartenant à Louvre Hôtels Group (LHG), toutes parfaitement au courant que les salarié-e-s étaient sans papiers, toutes d’accord avec LHG pour fermer les yeux afin de mieux les exploiter.
Jeudi 2 août 2018 à 14h, 12 femmes de chambre et équipiers se sont mis en grève pour obtenir la régularisation de leurs papiers.
Le donneur d’ordres, Louvre hôtels Group, a rapidement compris son intérêt à faire pression sur la société de sous-traitance EGNH, filiale du groupe Aspirotechnique, pour faire cesser les pratiques esclavagites pratiquées dans cet hôtel.
Vendredi 3 août à 12h, tous les CERFA et les certificats de concordance étaient remplis pour permettre à nos camarades de déposer un dossier en préfecture.
Communiqué de la CGT HPE
l’historique sur https://paris-luttes.info/bussy-st-georges-greve-des-femmes-10650?lang=fr
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