Contre la casse méthodique de l’hôpital depuis 30 ans, la recherche de la rentabilité maximale, la tarification à l’acte, le recrutement d’étudiants sous-payés à des postes nécessitant des professionnels « aguerris »,
Pour la réquisition de tous les moyens de production,la nationalisation de l’appareil productif essentiel : santé, social, instruction, énergie, transports collectifs, etc., et l’attribution effective de moyens ambitieux pour les services publics,
Contre la casse méthodique du droit du travail, comme le déplafonnement de la durée maximale du travail hebdomadaire de 48h à 60h, le chômage partiel imposé, ou le manque de moyens de protection adaptés,
Contre la pression sur tout.e.s les travailleurs.euses « essentiel-les », de la santé, de l’agriculture, de la distribution alimentaire, de l’hygiène, des transports, de l’énergie etc.,
Pour la réaffectation des dépenses publiques du maintien de l’ordre vers les budgets sanitaires et sociaux,
Pour le confinement définitif de la police, de la gendarmerie, des militaires, et autres spécialistes de la répression,
Contre les contrôles injustifiés, les violences policières et les entraves quotidiennes aux libertés fondamentales,
Contre le renforcement et la multiplication des outils de surveillance et de contrôle, existants ou à venir : aujourd’hui l’attestation, demain un équivalent de bracelet électronique pour tous,
Pour la régularisation administrative de tous les sans-papiers (comme l’a déjà fait le Portugal) et l’accès aux soins inconditionnels,
Pour la fermeture immédiate des centres de rétention administrative (prison pour sans-papiers) ,
Pour la reprise des parloirs en prison et la reprise des visites dans les EHPAD, les hôpitaux psychiatriques, les foyers fermés, avec les mesures de protection adaptées,
Contre le confinement qui renforce l’isolement et met en danger les enfants face aux parents maltraitants ou violents et les femmes face aux conjoints violents,
Pour la réouverture des lieux de vie sociale et de convivialité en même temps que celle des écoles : bistrots, marchés, cinémas, concerts, espaces verts et naturels, etc., dans le respect des gestes barrières,
Contre l’appauvrissement de la vie sociale par le confinement, la distanciation et la numérisation des rapports humains,
Contre la délation des activités les plus basiques,
Pour la suspension de tous les loyers, l’égalité face à la propriété entre celles et ceux qui restent coincés en étant mal-logés et celles et ceux qui peuvent se confiner dans leur résidence secondaire de campagne,
Pour la réquisition immédiate des bâtiments et logements vacants ou inutiles quand tant de de galérien-ne-s sont dehors ou mal-logÉes,
Pour l’expropriation de tous les capitalistes, responsables en dernier ressort de la catastrophe actuelle,
CONTRE LA GUERRE sociale faite par la classe bourgeoise aux prolétaires,
CONTRE LA GUERRE faite aux services publics,
CONTRE LA GUERRE aux droits fondamentaux d’aller et venir, de se réunir, de se rassembler,
CONTRE LA GUERRE faite aux proches des malades et autres enfermé-es à qui il est refusé de rendre visite,
CONTRE LA GUERRE économique quand on nous encourage à pousser nos caddies, et que le droit de retrait des travailleurs-euses en danger est mis à mal,
CONTRE LA GUERRE médiatique qui ne parle que d’ « anti-terrorisme » pour habiller la prédation néocoloniale et le terrorisme d’état,
CONTRE LA GUERRE quotidienne aux habitants des quartiers populaires et aux nomades,
CONTRE LA GUERRE,
CONTRE L’HYPOCRISIE qui consiste à faire applaudir à 20h chaque soir celles et ceux qui se faisaient tirer dessus au flash-ball chaque samedi il n’y a pas si longtemps, comme tout-es les précarisé-es du capitalisme,
POUR UNE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE ENTRE LES PEUPLES EN LUTTE,
POUR LES JOURS HEUREUX, et pas qu’à la fin d’un discours hypocrite,
POUR UN 1er MAI DE LUTTES, puisqu’il faudra les poursuivre inlassablement.
RDV LE 1ER MAI 2020 À 10h30
FACE À LA PRÉFECTURE DE GAP
venons manifester masqué-es
et partager un apéro convivial à la fin du parcours
(verres individuels, distance d’1m minimum entre manifestant-es)
Depuis 130 ans, le 1er mai est une journée de revendication dans tous les pays industrialisés, lancée d’abord par des anarchistes pour obtenir la journée de 8h de travail. Cette revendication a fini par être obtenue, puis dépassée, même si ses défenseurs ont d’abord été considérés comme des utopistes.
Cette journée non-travaillée, officialisée par l’Internationale en 1889, a toujours été refusée par le patronat et transformée par le gouvernement de Vichy en journée de « fête du travail et de la concorde sociale ».
Les manifestations du 1er Mai, depuis 1886 à Chicago ou 1891 à Fourmies, ont toujours été déterminées à arracher du progrès social, et ont toujours été sévèrement réprimées.
Cette année, nos revendications sont plus que jamais indispensables !
Les mauvais jours finiront !
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