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Hé connard, c’est à toi que j’parle.

Mais c’est quoi que t’as pas compris en fait ? C’est pas parce que tu fermeras la porte de ta chambre à clés, ta caravane, ton camion, ou n’importe quelle autre porte, autre espace d’ailleurs... que ça restera entre toi et moi ! T’as peur de quoi ? De moins briller ? Qu’on réalise qui tu es ? Tu crois qu’on peut dissimuler la merde combien de temps ? Là où je serai le privé ne restera pas privé. Il n’y pas de simples embrouilles interpersonnelles. Il y a des mécanismes. Qui se répétent, et re répétent tant que personnes n’a décidé de ne rien changer. Et étrangement c’est encore aux personnes qui ont envie que ça change de se barrer. Parce que ça n’fait pas mal aux oppresseurs. C’est bien connu. Mais le mot vas sûrement te paraître fort, et inapproprié. Puisque c’est finalement moi l’oppresseuse ! La vilaine qui t’a martelé de changer, de faire attention aux autres, d’arrêter de penser qu’à ta petite gueule de connard de mecs-cis-blancs-bourgeois (souvent). L’oppression suprême, t’sais. Et en plus je suis sarcastique et même ça, ça t’emmerde.

Je, c’est moi, elle, elles et les autres. Je suis celle qui est partie de chez elle. Je suis celle qui a pleuré, eu mal. Qui a mangé des coups, des insultes, qui s’est fait agressé et violé. Je suis celle qui a la rage et qu’on a fait passer pour folle. Parce que c’est plus pratique de m’envoyer manger des médocs et voir un psy. Moins engageant pour ta p’tite gueule.

Et toi, c’est pas juste toi. C’est vous. Toi, toi, toi et toi. Ici ou là. Partout. Le faux gentil, qui ferait tout pour être aimés. Avec ton p’tit sourire, ton besoin de plaire sans fin/faim. Ton égo surdimensionné. Tes blagues et ta grande gueule. Et cette façon que tu as de faire semblant de te taire. Tes non-dits, tes silences, tes bouderies. Ton air supérieur. Ta façon de manipuler les gens, les utiliser, les sucer jusqu’à la moelle. Tes mensonges. C’est toi qui a croisé mon chemin en disant que c’était moi le problème. J’y ai cru, je t’avoue. J’ai baissé la tête, j’ai mangé des claques en silence, sans rien dire. En alimentant mes maux de ventres. En alimentant mon mal être.

On ne se remet jamais totalement de la première giffle. J’ai appris à encaisser les autres. Et aujourd’hui, je sais que je ne suis pas le problème. Je sais que je déchire, que mes copines déchirent. Je sais que c’est pas moi le problème. Et que le problème c’est toi. J’voudrais te mettre, toi et tes potes tous dans l’même endroit. Lancer une allumette et que vous arrêtiez de nuire. Vous comprenez pas, c’est ça le pire de l’histoire. C’est ça que j’arrive pas à comprendre. Comment on peut tant manquer d’empathie ? Parce que si ton but c’est d’briller en société ou de "serrer" un max de meufs, tu t’es gourré d’endroit. J’comprends pas... Comment peut-on se foutre autant des gens ? N’en n’avoir tellement rien à foutre. Alors anarchistes, individualistes, toto, insu, même appelistes, jesépakoi, mon cul. Tu peux toto-proclamé ce que tu voudras je toto-proclame CONNARD et tu le resteras.

Moi, j’ai assez perdu de temps .

XOXO. Un meuf pas contente encore.

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