Il s’agit des marcheurs et marcheuses de plusieurs collectifs de sans-papiers de la région parisienne qui ont rejoint la marche depuis le passage de la marche à Paris, ainsi que des exilés ayant fait le chemin avec la Marche solidaire. 17 personnes ont été libérées mais 2 sont toujours retenues en centre de rétention à Calais.
Les autorités françaises et britanniques avaient été avertie de la marche et de la présence de sans-papiers dans les rangs des manifestant.e.s. Aucune opposition de leur part n’avait été communiquée aux organisateurs.
La police aux frontières aux ordres de la préfecture du Pas-De-Calais a choisi de faire un tri entre les marcheuses et marcheurs juste avant l’embarquement amputant ainsi la marche contestataire contre les frontières de celles et ceux qui en sont les premières victimes entravant ainsi leur droit de manifestation et d’expression.
En 2012, la Marche Européenne des Sans-papiers avait traversé plus de 8 frontières européennes pour revendiquer la libre-circulation, la régularisation et la justice sociale pour toutes et tous. A cette époque les autorités des pays concernés n’avaient pas entravé l’action.
En 2014 également, plus de 400 sans-papiers de différents collectifs allemands, français, italiens mais aussi tunisiens et marocains, s’étaient rendus à Bruxelles pour une semaine d’actions en marge d’un sommet européen consacré à la migration.
Nous demandons aux autorités, l’Etat et son ministère de l’intérieur, à reconnaître, selon les termes du juge des libertés de Rouen « l’arrestation déloyale » de Tidiane et Seydou et à les libérer immédiatement.
Pour le droit de circuler, de manifester et de s’exprimer pour tou.te.s avec ou sans papiers.
Marche des Solidarité
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