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Des révoltes de prisonniers éclatent dans plusieurs CRA ! (suivi)

Après le CRA de Mesnil-Amelot avant hier, des révoltes, blocages et grève de la faim, ont éclatés de prisonniers ont éclaté dans la majorité des CRA encore ouvert !

Depuis le début de l’urgence sanitaire les personnes enfermées demandent à être libérées face à la fermeture des frontières, mais l’État poursuit sa politique d’enfermement. Aucune mesure sanitaire n’est prise pour empêcher la propagation du virus à l’intérieur du centre.
Alors que les flics de la PAF (les matons des cra) rentrent et sortent des prisons pour sans-papiers au risque d’y ramener le virus, les prisonniers restent enfermés. Au CRA de Vincennes, déjà 3 cas de personnes contaminées dans le centre ont été officiellement déclarés.
Depuis presqu’un mois les prisonniers de différents centre de rétention exige qu’on leurs fournissent du matériel pour se protéger de la pandémie. Quand des masques (comme à Vincennes) ou du gel (comme à Oissel) est fourni, c’est qu’il y a déjà des prisonniers malades.

Depuis samedi, plusieurs révoltent ont lieu dans au moins trois centre de rétention : Mesnil-Amelot, Vincennes et Oissel. Samedi 11 au matin, après avoir passé 2 jours en cellule d’isolement, un prisonnier du cra du Mesnil-Amelot est libéré discrètement par les keufs de la PAF alors qu’il présente les symptomes du coronavirus.

A la prison pour sans-papiers de Vincennes, Un nouveau prisonnier a été déclaré positif au coronavirus, et les infirmières commencent à dire a des prisonniers “qu’ils sont tous contaminé”. une cellule est brulé et les prisonnniers sont sortit dans la promenade pendant que les keufs font une fouille du batiment.

Au Mesnil Amelot après une assemblée en fin d’après midi, les prisonniers décident de bloquer la promenade pour exiger leur liberté. Le soir des gradés des keufs et la direction du CRA tentent de les convaincre de rentrer dans leurs batiments sans rien obtenir.
Les prisonniers décident alors de passer la nuit dehors tous ensemble pour continuer à protester. Les keufs leurs retirent alors leurs matelas pour les empêcher de se reposer. Le lendemain matin, le dimanche 12, la majorité des prisonniers décident de sauter la barrière les séparant du batiment où sont enfermées les prisonnières. La prison du Mesnil est collée à une caserne de CRS, qui sont appelés en renfort en plus des keufs en tenue anti-émeute déjà présents. Une partie des prisonniers se fait tabasser pendant que les keufs font une fouille général des batiments. Puis les CRS ramènent de force les prisonniers dans leurs cellules a l’exception de 8 personnes qui se font interpeller puis transferer dans d’autres prisons pour étranger.e.s (5 à Lille Lesquin et 3 à Oissel).
Ils ont appelés en renfort en plus des keufs en tenue anti-émeute déjà présents.
Une partie des prisonniers se fait tabasser pendant que les keufs font une fouille général des batiments. Puis les CRS ramènent de force les prisonniers dans leurs cellules a l’exception de 8 personnes qui se font interpeller puis transferer dans d’autres prisons pour étranger.e.s (5 à Lille Lesquin et 3 à Oissel).

Le dimanche 12 au soir, des prisonniers de Vincennes du batiment 2A se révoltent. Ca fait plusieurs jours que des prisonniers sont officiellement malades du coronavirus. Un prisonnier est gravement malade et les keufs (comme c’est souvent le cas) refusent d’appeler les secours. Les retenus bloquent la promenade en exigeant une prise en charge rapide du prisonnier malade. Ce sera le cas après plusieurs heures de tensions.

Le même soir (le 12) les prisonniers du centre de rétention de Oissel se mettent en grève de la faim pour exiger leurs libérations immédiate. Les trois prisonniers transférés du Mesnil-Amelot, rejoignent la lutte dès leurs arrivées. Pour le moment les prisonniers n’ont obtenu aucune réponse de la part de l’administration.

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