Madame B a été violée, harcelée et torturée par un policier en Tunisie. Sa plainte, certificat médical et preuves à l’appui n’est toujours pas instruite par la justice tunisienne. Il y a un an, Mme B trouve refuge auprès de sa soeur en France. Mal conseillée, elle ne dépose pas de demande d’asile, soit-disant réservée aux opposants politiques et finit enfermée dans un centre de rétention suite à un contrôle.
Si le juge d’administration reconnaît qu’elle ne peut être expulsée vers la Tunisie, elle reste cependant expulsable vers un autre pays, de son choix. A charge pour elle de trouver un pays acceptant de l’accueillir. Le préfet des Hauts-de-Seine s’acharne sur son cas et l’OFFI (office française de l’immigration et de l’intégration) l’encourage dans son harcèlement : elle a 5 jours pour indiquer un pays de destination qui l’acceptera ou repartir vers la Tunisie et prendre alors un vol prévue le 14 février.
Mme B. ne doit pas être expulsée !
