Quand un ancien membre du CMDO se balade sur un lieu où les actes de la milice interne de la ZAD ont été critiqués, on fait quoi ?
J’avais envie de faire un texte un peu plus détaillé et plus fourni en analyse, mais n’ayant pas le temps et l’envie de consacrer trop d’énergie à la colère, j’ai décidé de rester plus laconique.
On a vu moults textes passer relatant les actes des partisan-e-s de la régularisation de la ZAD, les signataires des COP, et puis de toute façon il suffit de voir "La reconquête" pour se rendre compte de ce moumental foutage de gueule.
Il a été dit plusieurs fois que la vision romancée de la ZAD, ça commençait à bien faire, parce qu’on n’est pas dupes et qu’il a été reproduit là-bas un bon nombre de fois des actes qu’on est censé-e voir que dans la société "immonde" dont on souhaite soit-disant s’extraire.
Lors de la tournée de la promotion du bouquin "Habiter en lutte", la personne qui vantait les mérites de l’ouvrage s’est faite remettre en place par d’autres qui lui ont rappelé que c’était un tissu de mensonges.
Et quand je vois à Bure un membre proche du CMDO, qui a participé à des expulsions en interne, se pavaner dans la Maison de Résistance et sur le terrain de la Gare, et que personne ne moufte, je me demande si 1) les gens savent qui est cette personne, 2) on passe l’éponge et tout le monde redevient copain-e-s parce qu’en fait l’amour de son prochain-e est plus fort que tout, ou 3) si finalement les actes commis par cette personne et ses proches c’était pas si mal que ça après tout au nom du Comité du Maintien De l’Ordre ?
En attendant, je n’oublie pas que cette personne a fait de la merde, et je n’ai pas tendance à séparer l’artiste de son oeuvre, les actes sont pour moi le reflet de la personnalité, et je pense que cette personne n’a rien à faire à la Maison de la Résistance, ni à la Gare.
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