Alors que la moyenne des candidats en attente ou n’ayant que des « non » ou « en attente » est de 44% au niveau national, elle s’élève à des taux entre 70% et 90% dans certaines classes des lycées de banlieue parisienne.
Les jeunes prolos, déjà largement moins présents à la fac que jeunes des classes moyennes et supérieures, absorbent définitivement avec Parcoursup la plus grande partie de l’exclusion des études supérieures.
Cette réforme vient renforcer les inégalités en conjuguant les ségrégations de classes déjà existantes : la ségrégation spatiale des classes est couplée avec le nivellement des élèves entres lycées pro, techno et général. Parcoursup vient alors formaliser ces rapports, et fait payer une bonne partie de l’austérité dans l’éducation aux jeunes prolos.
La suite à lire sur : https://swaggcocos.wordpress.com/2018/05/27/cartographie-lexclusion-avec-parcoursup/
Compléments d'info à l'article