Revue décoloniale, nous poursuivons notre ambition de mettre au centre de la revue les racisé·e·s sous le joug du patriarcat, tout en nous inscrivant dans la lutte contre le capitalisme. Après un premier numéro autour de l’étau, la question qui traverse ce second numéro est celle de la lutte. La lutte collective et politique, ses modalités, son agenda, ses contraintes, comment elle se réinvente et nous réinvente mais surtout est-ce que la victoire est au bout du chemin ? A la fin du numéro nous n’aurons surement pas de réponses définitives à vous donner mais nous aurons des pistes, et vous aurez passé un bon moment.
Pour introduire ce numéro, une analyse passionnante fera le point sur identification, identité sociale et identité politique et comment cela se traduit dans nos luttes sur les questions d’autodétermination et d’autonomie. Ce numéro comportera plusieurs contribution autour de l’école, que ce soit la mobilisation des mères contre le racisme à l’école ou celles des racisé·e·s faisant partie des équipes pédagogiques et essayant de lutter de l’intérieur contre les mécanisme racistes de l’école de la République. Les politiques publiques en matière de santé, toujours aussi racistes et sexistes, seront aussi l’un des sujets abordés, avec un focus sur la lutte contre le VIH.
Comme on aime se balader, on fera un petit stop par Bruxelles pour une interview de Mikael Owunna qui a initié Limit(less), espace d’expressions et de représentations de LGBTQ de la diaspora africaine. On passera aussi par le Canada, qui loin d’être la terre promise vendue par Trudeau perpétue et renforce le racisme structurel. Comme dans le premier numéro nous aurons aussi des textes plus personnels qui illustrent comment le pouvoir s’inscrit dans nos vies que ce soit au travail, dans l’intimité ou dans l’espace public.
AssiégéEs n’oublie pas la culture, au programme une analyse cinglante du traitement validiste et classiste de la catégorie riche mais handicapé·e par le cinéma, une BD, une analyse de la série Luke Cage, une interview qui interroge les rapports de domination qui sous-tendent l’implication d’une réalisatrice blanche dans la documentation de la scène voguing à Paris, une rencontre avec la team PowerPop et un porte-folio sur la parade afro-féministe montée par la chorégraphe Sandra Sainte Rose Fanchine.
Contributrices et contributeurs de ce numéro
4.70 ● Calypso Cleaver ● Circé Delisle ● Clumsy ● Dialna ●DJ Monique ● Elisa Rojas ● Emy Masami ● Fania Noël ● Fatima Ouassak ● Ferguson In Paris ● Gabrielle Culand ● Kiddy Smile ● La team PowerPop ● Le Kitambala Agité ● Lily Hook ● Nargesse Bibimoune ● Octavia Pierre ● Po B. K. Lomami ● Stéphane Gérard
Rédaction
Directrice de la publication : Fania Noël
Rédactrice en cheffe : Circé Delisle
Directrice artistique : Sandra Sainte Rose Fanchine
Illustrations
Momo Forrest ● Nocturne
Édition
Mira Younes ● Stéphane Gérard ● Emy Masami
TouTEs les contributrices/teurs de la revue sont des femmes et/ou queers et/ou trans* raciséEs.
Prix unitaire : 15 €
Livraison en France : 3,50 €
Livraison dans l’U.E : 4,5 €
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