Traduction d’une brochure traitant de convergence des luttes
Traduction d’une brochure traitant de convergence des luttes
Sur cette lutte comme sur tant d’autres la stratégie de ne froisser personne et de mobiliser tout le monde conduit à un cadrage politique naïf, bourgeois, légaliste. Ceci alors même que cela a déjà conduit à un échec majeur sur le premier tronçon et que les travaux du second devraient bientôt commencer.
À force de voire certaines tronches revenir en odeur de sainteté, il paraissait important de rappeler quelques faits qui semblent être facilement oublié ces derniers temps, à propos des “soulèvements de la terre”, de leur origine et du passé de ses fondateur.e.s.
J’ai écrit ce texte pour pousser celleux qui le lisent à changer le monde. Pourquoi changer ? Parce que nous sommes en train de détruire le monde, nous les humain·es. Nous construisons toujours plus, sans regarder autour de nous, et nous détruisons ce qui nous entoure pour créer des biens que nous jetons rapidement. Nous jetons de plus en plus pour pouvoir créer de plus en plus.
Je fais, en seconde partie, le lien entre cette course effrénée à faire plus, de plus en plus de choses facilement quantifiables pour prouver sa valeur, et le patriarcat. Ce lien inscrit ce texte dans le courant écoféministe, c’est le courant de pensée qui fait des liens entre la domination masculine et la destruction de l’environnement.
Avec la conviction que patriarcat et technologies sont des arcanes du pouvoir qui nous enserrent et contrôlent nos corps et nos esprits, que le genre est un élément majeur de la séparation et la domination des vivant.es, comment faire vivre des perspectives de lutte contre le genre dans une critique anti-industrielle contre la technologie ?
On part à la recherche de propositions qui sortent des habituelles réponses technophiles au cauchemar de la binarité, des critiques de la technologie qui fétichisent un retour à l’état de Nature, et du regard essentialiste sur le vivant.
Envoie tes écrits, dessins ou tout ce qui te plaira avant le 1er août 2025, à contrib-antigenreantitech@riseup.net.
1h de radio pour en découdre avec la micro-électronique, l’extractivisme minier, la transition énergétique et le techno-capitalisme à l’international ! Retour sonore sur un week-end de mobilisation 🔋
Se souvenir des histoires. Imaginer des soins communautaires.
Lancement d’un site relais des luttes contre l’extactivisme
Une centaine d’organisations, réunies autour de l’organisation des “Soulèvements de la Terre”, ont récemment appelé à “désarmer l’empire Bolloré”[1]. Cette cible est justifiée “parce que c’est un acteur du ravage écologique, de l’exploitation néo-coloniale mais aussi parce qu’il est devenu en quelques années un levier majeur de la conquête du pouvoir par l’extrême droite”. Le propagande médiatique de ce groupe cultive racisme et autoritarisme, des mauvaises passions chères à certains (...)
Cet article a été écrit pour partager avec différentes parties d’europe ce qui est en train de se passer sur le territoire appelé uruguay*, où il y a en ce moment la plus grande crise de l’eau que le pays ait jamais connu. Et comme il n’y a pas beaucoup d’infos qui sont arrivées jusqu’ici, on voulait essayer d’expliquer les raisons de cette crise et raconter quelles ont été les réactions des gens par là-bas. Dans un contexte global de changement climatique, de saccage de la planète et d’exploitation des personnes les plus pauvres par des entreprises et les états, il nous semble important de créer des ponts pour que se diffusent la rage et la solidarité.
Le titre est un slogan qui veut dire "De l’eau pour les gens, pas pour les entreprises".
PS : Depuis que cet article a été écrit la situation a changé, notamment parce qu’il a beaucoup plu en uruguay. Les réserves du Santa Lucía se sont donc gorgées d’eau douce, et le gouvernement en a profité pour dire que la situation s’était arrangée. Bien sûr, la pollution des nappes phréatiques et des fleuves reste la même, et la solution hasardeuse : c’est-à-dire ne compter que sur la pluie...
Les énergéticien.nes en lutte contre la réforme des retraite - reportage du 11 avril 2023 à la centrale hydraulique de Grand’maison (Isère)
L’ordre électrique gagne du terrain : nous devons l’attaquer !
La transition énergétique en est le nouveau visage peinturluré de vert : ne nous laissons pas berner !
A travers la Chose, nous avons décidé d’agir.
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