Voici un pdf du livre Soulèvement, sorti à l’automne 2020. Ce livre dresse un premier bilan de la vague de soulèvement en cours depuis 2018.

Voici un pdf du livre Soulèvement, sorti à l’automne 2020. Ce livre dresse un premier bilan de la vague de soulèvement en cours depuis 2018.
Les énergéticien.nes en lutte contre la réforme des retraite - reportage du 11 avril 2023 à la centrale hydraulique de Grand’maison (Isère)
Analyse sur les violences policières actuelles et une liste de films ACABlants sur le maintien de l’ordre à la française. Bon visionnage !
« Et tout le monde déteste la police ! Et tout le monde déteste la police ! ». Qui n’a pas entendu scander ce mot d’ordre en manifestations, rassemblements, occupations, lors des confrontations en tête de cortège, lors des charges aveugles des voltigeurs ou bien même lors de manifestations entières nassées par des cordons sur trois lignes de CRS surarmés et sur les dents.
Depuis le début de la pandémie nous avons pu constater de nombreux glissements fascisants au sein des luttes. Les disciples de l’universitaire bourgeois Girogio Agamben se sont particulièrement illustrés dans cette voie. Dans le texte qui suit, le groupe communiste anti-autoritaire grec Antithesi, un an après sa longue analyse des dynamiques de négation de la pandémie, revient sur le socle d’irrationalisme individualiste et vitaliste qui constitue "l’arrière-plan théorique commun aux tendances de gauche et de droite du déni de la pandémie".
Article publié sur rebellyon.info
La Proposition de loi Kasbarian-Bergé « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite » criminalise les squatteurs de logements vides et les locataires en instance d’expulsion, accélère les expulsions et piétine la prévention : analyse du DAL
Un bilan critique du courant anti-industriel, incarné par des groupes comme Pièces et main d’oeuvre, Oblomoff ou Ecran Total, des éditions comme La Lenteur, et des sites comme Sniadecki, et présent au sein de nombreuses luttes écologistes (anti-OGM, anti-nanotechnologies, anti-puçage, anti-Linky, ZAD de Roybon, etc).
Viennent de paraître des "lettres sur la peste" d’Olivier Cheval aux éditions la découverte, dans la collection de Lundi.am. La critique de la biopolitique gagne avec emphase ce qu’elle perd en portée critique. C’est la politique comme le virus qui s’en trouve écarté, pourquoi ?
Le week-end du 28 et 29 octobre, une invitation appelle à se retrouver pour empêcher l’installation d’une nouvelle méga-bassine. L’objectif est très clair mais il faut l’avouer, il semble difficilement atteignable. S’attaquer directement à des projets dévastateurs, à ceux qui les mettent en place et les protègent relève du bon sens, mais comment s’y prendre pour réussir ? Il faut paradoxalement se décaler légèrement de l’attraction que cette cible opère sur nous. Il faut moins penser à la destination qu’au chemin qui y mène. Ce qu’il faut alors, c’est accepter de livrer bataille, s’apprêter à marcher longtemps, courir et surtout, tenir dans les nuages de gaz. Ce qu’il faut, c’est mettre en échec le dispositif policier. Du niveau de puissance que nous allons déployer pendant cette journée dépend sa réussite. Parce que quand bien même nous n’arrivons pas à atteindre le chantier, ce qui se joue dans ces moments là dépasse la simple lutte contre les méga-bassines. Des complicités qui naissent sur le champ à celles qui s’organisent en amont, il y a là l’expérience d’une force à même de relever des défis bien plus grands. Mais pour cela, il faut se débarrasser d’un obstacle majeur présent dans cette lutte, plus précisément de son cadre de pensée.
Nommons-le : l’écologie.
Le ravage écologique est en cours. La croissance "verte", le solutionnisme technologique ou la transition douce par l’État sont des mythes réconfortants dont il faut maintenant faire le deuil.
Deux possibilités se présentent alors à nous : l’effondrement des écosystèmes ou celui du système capitaliste. Dans le premier cas, les conditions nécessaire à la vie sur Terre se trouvent extrêmement réduites. Dans le deuxième cas, c’est-à-dire si le système capitaliste s’effondre, les écosystèmes reprennent vie, les communautés humaines et non-humaines peuvent s’épanouir.
Face au ravage écologique nous devons démanteler le capitalisme et les infrastructures sur lequel il repose.
1er mai 2022. A peu de choses près, on retrouvait partout la passivité et la torpeur terrifiante des défilés syndicaux. Heureusement dans certaines villes, comme à Paris, Nantes ou Rennes, les manifestations ont pris une tournure émeutière. Faut-il le rappeler, se battre contre le pouvoir en place ne se joue pas et ne se jouera jamais dans un bureau de vote.
Il est toujours aussi affligeant de voir à quel point cela suscite un engouement de savoir à quelle sauce l’on a envie d’être (...)
"La nouvelle vague", le journal n°1 du collectif Ruptures, groupe fondé en réaction au pass sanitaire, mais pas que.
A nos amis – vraiment ? Militants de la gauche radicale, vous qui exécrez les violences policières, les discriminations raciales, le capitalisme et les inégalités sociales, l’insurrection vient, oui – mais sans vous. Sous les mots et les bonnes intentions apparaît la posture – et l’imposture. Il y a comme un gouffre entre la théorie et la pratique que ne suffisent plus à dissimuler vos réflexions incisives et vos émois militants, vos engagements et votre bonne conscience. Le (gros) caillou dans la chaussure, c’est la domination qui passe sous vos radars révolutionnaires (...)
En tant qu’anarchiste, il est normal de s’opposer à (l’État certes) toute mesure autoritaire. Le passe sanitaire avec QR code intégré est bien une mesure autoritaire puisqu’il empêche ou contraint grandement l’accès aux soins, aux transports ou à la culture d’une partie de la population. La question n’est même pas de savoir si oui ou si non le vaccin est une bonne stratégie ou encore de connaître la composition sociologique des personnes non vaccinées pour les excuser de « leur faible bagage intellectuel ». Le propos ici est d’examiner la situation sanitaire actuelle à la lumière de concepts tels que la stratégie du choc de Naomi Klein et les sociétés de contrôle de Gilles Deleuze.
Lettre ouverte par temps de pandémie. A tou-te-s les camarades insouciant-e-s qui se demandent pourquoi je n’agis plus avec elleux.
enquetecritique.org est une plateforme de recherches en sciences sociales, 100 % indépendante, autogérée et gratuite, depuis les luttes.
Analyse sur la cohérence des idées dans le monde anti-autoritaire et antispéciste.
L’action sanitaire de l’État a sa rationalité et son efficacité propre, dans le sens où elle reproduit l’État, en même temps qu’elle tente de soigner les gens et de minimiser le nombre de morts. Son mode d’action, ses buts et ses orientations, son efficacité, est tributaire de l’intérêt propre à l’État de se maintenir en tant qu’institution profondément et intrinsèquement reliée à la dynamique capitaliste.
L’envie nous a pris d’écrire ce texte parce qu’on ne se retrouvait pas dans tous les textes et slogans des manifs contre le pass sanitaire qui durent depuis trois mois. On a essayé ici de traiter des causes profondes qui ont amené à se retrouver masqué, vacciné, et QRcodé en un laps de temps hyper-rapide sans que nous soyons consulté-es.
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