Le temps rétrécit, le soleil aussi,
Alors, on vous propose un shot d’empouvoirement queeresque en famille choisie.

Chaque année, nous comptons nos mort-es suicidé-es, assassiné-es, silencié-es par féminicides, crimes racistes, transphobes, queerphobes et putophobes.
Le 31 octobre 2020, à l’occasion de Samhain, un moment suspendu entre la vie et la mort, entre le jour et la nuit, nous avons voulu célébrer nos mort-es dans un squat queer féministe antiraciste du Far Far East.

Voici le communiqué de presse d’un jeune auteur, poète de 27 ans, qui part de son métissage pour déconstruire les questions d’identité(s).

Journée de mémoire dédiée aux résistantes lesbiennes, cis et trans, à travers une exposition, un atelier participatif et une projection de documentaire à Grenoble.

Razia, 34 ans, pour que sa mort ne soit pas classée sans suite
C’est rendu possible par les actions et par les inactions institutionnelles d’un pays, la France, rongé par le sexisme quotidien. L’assassinat de Razia est un féminicide, exactement comme les 200 autres commis en France chaque année, indépendamment du contexte religieux ou culturel de chaque cas. Elle a été tuée par un homme qui pense avoir droit de vie ou de mort sur elle parce qu’elle est « sa » femme.

Film et documentaire sur les luttes contre le SIDA en France et aux Etats-Unis.

Suite à une proposition d’article à la modération sur la présentation d’un nouveau livre des éditions Le Monde à l’envers à Grenoble, nous avons décidé de ne pas publier l’article. Nous ne voulons pas participer à la promotion des éditions Le Monde à l’envers (qui de toute façon ont largement de quoi faire leur promotion ailleurs), parce qu’elles ont véhiculé et soutiennent des positions homophobes, transphobes et antiféministes. On profite plutôt de l’occasion pour publier un texte qui a été écrit par des féministes de Grenoble en 2015. Ce texte faisait suite à l’édition du livre La Reproduction artificielle de l’humain par Le Monde à l’envers.

Voici l’intervention du collectif féministe Les Sampianes au rassemblement antifasciste contre l’implantation de l’Action Française à Saint Etienne, le 27/04/2018.
"Il va sans dire que la présence de l’Action Française dans la ville de Saint Étienne représente un danger pour les libertés et le droit d’exister dans nos diversités. L’Action Française est un mouvement nationaliste et royaliste qui prône une contre révolution fasciste et donc misogyne, homophobe, transphobe, raciste, (...)

Dans les années soixante et soixante-dix, invoquant la « surpopulation » de ces territoires, l’Etat français encourage en effet une campagne d’avortements et de stérilisation dans les DOM alors qu’il les proscrit dans l’Hexagone.
C’est l’occasion pour la politologue de s’interroger sur la « racialisation » des politiques gouvernementales à l’égard des Outre-mer et de leurs ressortissants vivant en métropole. L’auteur analyse également l’émergence et le récit du féminisme français incarné par le Mouvement de libération des femmes (MLF), et son évitement des questions du racisme, du colonialisme, et de l’histoire des femmes françaises issues de cultures ayant subies l’esclavage.