La Proposition de loi Kasbarian-Bergé « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite » criminalise les squatteurs de logements vides et les locataires en instance d’expulsion, accélère les expulsions et piétine la prévention : analyse du DAL
Analyses
[Brochure] Toutes les portes s’ouvrent
Il y a plein de raisons de vouloir ouvrir une porte fermée, mais cette brochure a été pensée pour des ouvertures de squats. En en discutant on s’est rendu compte que même si la plupart des techniques sont déjà connues, il n’existe pas à notre connaissance de brochure qui les recenserait. On a donc essayer de les présenter dans une brochure, dans l’idée de les diffuser plus largement et de ne plus dépendre "d’ouvreurs.euses expérimenté.e.s".
Être hors cases en France
Article remarquable, pointant les dysfonctionnements de notre société qui se dit inclusive et démocratique, mais laisse de côté celleux qui "ne rentrent pas dans les cases". Chapeau bas à Ambre Ivanoff, auteur de ce texte très fort.
Souffrant de multiples handicaps et atteint d’EM (Encéphalomyélite Myalgique) sévère, Ambre a vu son état s’aggraver après son infection au Covid 19. Le couple vit dans un foyer de jeunes travailleurs, dans des conditions très précaires et toxiques (agression, bruit etc).
Ambre et son époux cherchent un logement accessible et pérenne, sans garant. Si vous avez la possibilité de les aider, vous pouvez écrire à ambre.ivanoff@pm.me
Vous pouvez également envoyer de l’argent à Ambre pour l’aider à rembourser ses dettes médicales : https://paypal.me/amberberine
Communiqué du DAL sur la loi ELAN : Le Sénat vote la criminalisation des occupants sans titre, squatters…
relayé du site https://www.droitaulogement.org/2018/07/elan-senat-squatters/ : L’article 58 ter criminalise et met à la merci d’une expulsion sans jugement des dizaines de milliers d’habitants, et leur supprime la trêve hivernale. APPEL A MOBILISATION.
Sortie du livre "The housing monster - Travail et logement dans la société capitaliste"
« Une maison, ce n’est pas seulement quatre murs et un toit. Depuis sa conception et sa production jusqu’à la façon dont elle est vendue, habitée, revendue et finalement démolie, cette baraque ne cesse d’être traversée par des conflits. Depuis le travail sur le chantier jusqu’au quotidien du quartier, forces économiques impersonnelles et conflits très personnels se nourrissent mutuellement. Du béton, de la ferraille, du bois et des clous. De la frustration, de la colère, de la rancœur et du désespoir. Les tragédies individuelles reflètent une tragédie sociale infiniment plus large. »