Depuis le Chili :
La révolution est possible : vivre sans le capitalisme est possible
Nous prendrons tout.
Ils ont voulu que nous ayons peur de la révolte.
Ils ont inventé effrontément, sans preuves, des incendies et des saccages d’hôpitaux ou de biens d’autres prolétaires. Ils ont essayé d’écraser le mouvement par tous les moyens.
Tout d’abord par la force, en utilisant les militaires et en imposant le couvre feu : terrorisme étatique.
Puis, ils ont attaqué et diffamé le mouvement, en nous faisant passer pour des pilleurs à l’affût, puis en nous divisant entre bons et mauvais manifestants : terrorisme médiatique.
Ils nous incitent à défendre leur paix en nous injectant leur paranoïa médiatique, parce que leur paix et leur sécurité est, purement et simplement, la paix de leur business produit de l’exploitation de notre travail.
Ils veulent nous faire croire que la révolte nous fait du mal, quand elle fait du mal seulement aux affaires des grands capitaux.
Ils parlent d’une guerre et la déploient, en réalité c’est une guerre contre les pauvres.
Malgré cela, les casseroles, les barricades et la fête de la révolte s’imposent et contrent les mensonges et le brutal terrorisme d’Etat.
La solidarité dans la rue, le pillage communautaire et notre communauté de lutte, qui ont dominé les rues et qui ont réussi à faire face au couvre feu et à l’état d’urgence, démontrent comment cela dépasse toute
prévision ou mesure.
C’est l’expression d’une classe qui n’accepte plus son rôle d’esclave salarié, qui se rend compte de sa force et qui est prête à aller jusqu’au bout.
Nous nous sommes reconnus dans la rue et nous savons qu’après ça tout est possible.
Nous exigeons :
que les militaires quittent les rues : nous ne supporterons pas un seul couvre feu de plus
un éclaircissement sur tous les assassinats de la part des militaires et des politiques
une libération de tous les prisonniers de la révolte
Nous appelons à :
poursuivre tout type de mobilisations et activités
étendre et coordonner les assemblées territoriales comme centre d’information et d’approvisionnement
l’occupation générale des instituts d’éducation publiques comme espace d’extension de la lutte
conserver notre autonomie de classe face à tout parti ou institution bourgeoise et étatique, le pire ennemi est celui qui dit être de notre coté.
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