relai du nouvel article de Said Bouamama https://bouamamas.wordpress.com/ :
L’année 2019 a été marquée par des mouvements populaires sans précédents depuis des décennies dans de nombreux pays de la planète. De l’Algérie au Soudan en passant par le Liban, la France ou Haïti ces mouvements mettent en action des millions de manifestants. Dans la même année les coups d’Etat et offensives réactionnaires se sont multipliés, de même que les tentatives d’instrumentalisations et de détournements des grands mouvements populaires. La perception chronologique de ces luttes que diffusent les médias empêche de prendre la mesure des enjeux communs que signifient ces mobilisations. De même la prégnance d’une grille de lecture euro-centrique masque l’entrée dans une nouvelle séquence historique du système impérialiste mondial et la reprise de l’initiative populaire qui l’accompagne. Comment comprendre ce nouveau cycle de lutte ? Peut-on les relier à une base matérielle commune ? Sont-elles déconnectées des discours idéologiques dominants ? Etc.
Analyses
Vidéo : Conférence sur le monde rural et les quartiers populaires
Conférence sur le monde rural et les quartiers populaires
Animée par Fatima Ouassak.
Avec Youcef Brakni et Edouard Louis du comité Adama
Bagnolet, 27 novembre 2018
Noir.e.s et panafricain.e.s vivant en France : qu’avons-nous à dire du mouvement de grèves en cours ?
Relayé du site Critique Panafricaine
En cette journée internationale de lutte des travailleurs, le 1er mai, la section parisienne du Mouvement de Libération Afro (MLA) et le collectif afroféministe Mwasi s’expriment sur les grèves qui secouent actuellement la France, et en particulier sur la place qu’occupent les Africain.e.s et Afro-descendant.e.s dans l’organisation capitaliste du travail. En s’inscrivant autant dans l’héritage que dans l’actualité des luttes panafricaines, l’analyse (...)
Sortie du livre "The housing monster - Travail et logement dans la société capitaliste"
« Une maison, ce n’est pas seulement quatre murs et un toit. Depuis sa conception et sa production jusqu’à la façon dont elle est vendue, habitée, revendue et finalement démolie, cette baraque ne cesse d’être traversée par des conflits. Depuis le travail sur le chantier jusqu’au quotidien du quartier, forces économiques impersonnelles et conflits très personnels se nourrissent mutuellement. Du béton, de la ferraille, du bois et des clous. De la frustration, de la colère, de la rancœur et du désespoir. Les tragédies individuelles reflètent une tragédie sociale infiniment plus large. »
Depuis la CNL de Rennes, propositions stratégiques pour la poursuite du mouvement
Les 17 et 18 mars s’est tenue à Rennes une Coordination Nationale de Lutte, issue du mouvement étudiant contre la sélection à l’université. Elle a abouti à un texte exposant différentes propositions de dates et de stratégies pour la suite du mouvement. La prochaine CNL aura lieu les 31 mars et 1er avril à Bordeaux.
A quoi peut nous servir une approche matérialiste des questions queer et trans (non blanches) ?
Pour aller dans le sens d’un mouvement queer et trans révolutionnaire, que nous, non blanc.he.s en France, souhaitons construire, nous avons besoin de rompre avec une approche purement identitaire qui menace tous les mouvements d’émancipation.
L’intérêt de la pensée matérialiste, au contraire d’une approche purement identitaire, c’est de comprendre que cette situation répond aux besoins du capitalisme et n’est pas le simple résultat d’une idéologie anti trans qui se corrige par des discours, voire même des actions coups de poings contre la transphobie.
Nous espérons que les mobilisations contre la loi travail dans lesquelles beaucoup de queer et trans non blanc.he.s s’impliquent déjà, un peu partout, et sans forcément être lien, puissent être l’occasion de construire des espaces de réflexion entre nous qui aboutiront ensemble à déboucher sur des pistes de luttes radicales.
L’État élimine les agriculteurs
Refusons les normes ! Evitons les balles ! Jérôme Laronze a été tué par les gendarmes le 20 mai 2017. Au delà du dégoût provoqué par ce meurtre, nous sommes nombreux à nous reconnaître dans son combat contre l’hyper-administration de nos vie en général et de l’agriculture en particulier. Continuons ensemble la lutte contre la gestion par les normes. C’est le sens de ce texte du Collectif d’agriculteurs contre les normes.